Combat

Publié le par Plein Ciel

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C’est du lourd ! un blues simple, efficace et sans fioritures.


 

Ecoutez un extrait de "Combat"

 

A la base, c'est un blues plutôt classique bien que le refrain ne reprend pas les trois accords du couplet comme habituellement. Quand j’ai interrogé Eiffel sur l’origine de ce morceau, ce dernier en date les prémisses à l’occasion du réveillon de Noël 1981, lors d’une soirée bien arrosée. Tex ne s’en souvient pas : C’est pour dire que Eiffel a sans doute raison sur l’ambiance de cette soirée ! Combat fait partie des derniers morceaux composés par le groupe Plein Ciel avant la séparation géographique des deux amis (Cf. Histoire du groupe) en 1982. Il ne comporte alors qu’un seul couplet, qui diffère un peu de la version que l’on entend aujourd’hui, et un refrain* vraiment différent.

La structure du morceau est tellement simple que pour la première fois, Tex joue de la guitare avec Eiffel en répétant inlassablement son mi mineur tout en chantant ses paroles corrosives. « Combat » fait également partie des quatre morceaux qui seront chantés à l’occasion d’un mini concert, en septembre 1984, pour quelques proches des deux musiciens. C’est un titre qui rassure les deux amis. Avec « Combat », on peut difficilement se tromper et ça plait ! Ce n’est pourtant qu’en août 2007 que ce morceau sera enfin enregistré à l’occasion de la rencontre de Tex et Eiffel après des longues années de silence. Pour l’occasion, le texte est retouché, arrondi, et un second couplet est écrit par le chanteur pour étayer un refrain quelque peu modifié. Le nouveau texte n’a pourtant rien à envier à l’engagement de la première version. Il parle toujours de la dureté de la vie dans certaines banlieues, de la frilosité des politiques pour enrayer ce phénomène et d’un esprit de solidarité qui se fait toujours plus rare. Eiffel complète le sens des mots de Tex en proposant un jeu de guitare est des sons qui constituent à eux seuls des couplets à part entière, avec la même intensité.

On peu également relever que ce morceau enregistré témoigne, comme par le passé, 25 ans plus tard, de la complicité des deux amis. L’apogée de cette complicité est symbolisée par la voix de Tex qui accompagnent les premières notes du solo de Eiffel à la fin du premier refrain.  Un évident plaisir partagé…Ecoutez… c’est du blues…

Guenaël Pervenci le 15.10.2009

*Contact féroce sur ces écorces
Combat.
Longues sans vues ils n’en peuvent plus
Combat

 

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Publié dans Compositions

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